Cahiers de la Haute-Loire Année 1980

Description

Guide des établissements bénédictins en Haute-Loire d’Yves SOULINGEAS et André BROCHIER

Présentation d’ensemble, notices sur les principaux établissements clunisiens, cisterciens et relevant autrement de la règle de saint Benoît d’Ancien Régime avec indications de bibliographie et de sources ; liste complémentaire d’abbayes extérieures au département y ayant possédé des dépendances ; liste des prieurés et des dépendances. [Voir sur Gallica]

Une assemblée au désert en 1750 : le moulin de Boyer, paroisse de Saint-Voy  de Gérard BOLLON

Interdit dans le royaume depuis la Révocation de l’édit de Nantes de 1685, ses temples détruits, le protestantisme se réfugie dans la clandestinité. A partir de 1726 des visites de pasteurs permettent de tenir des registres, surtout des baptêmes. Dès 1744 les églises du Velay refont surface. La répression peine, d’autant que les assemblées se tiennent prudemment aux limites de juridictions, que les témoins se dérobent. Les amendes dépassent les possibilités des communautés. Peu après s’établit une tolérance de fait. [Voir sur Gallica]

Les instituteurs de Haute Loire de la Restauration à la Monarchie de Juillet  de Jean-Claude GOUY

La loi Guizot de 1833 impose des écoles aux communes de plus de 500 habitants. La carte scolaire évite les zones de reliefs. Les maîtres, jeunes, mal établis et surtout mal rétribués, sans perspective de carrière ni de retraite, et de préférence célibataires, voués aux travaux annexes dans l’indifférence des populations. Le clergé paroissial les concurrence sérieusement, ainsi que les béates et les clandestins. La formation est balbutiante et les résultats très médiocres. Le retard ne sera qu’en faible partie comblé avant 1849. [Voir sur Gallica]

La représentation d’un village vellave au XIXe siècle d’après La Béate d’André Giron (1884) de Jacques CHAURAND

Village imaginaire des bords de Loire, vaguement évoqué dans son aspect physique, occasion de très nombreuses notations dialectales sur les mœurs et les sentiments ; valorisé dans ses habitants généreux et simples, contrairement au Puy réduit à la figure antipathique de l’antiquaire Monbrac. [Voir sur Gallica]

Le Breuil aux XIXe et XXe siècles : étude urbaine de Jean Marc VIDAL et Claire-Lise PICHON

La prairie du Breuil mentionnée dès le Xe siècle, lieu de fêtes au Puy, devient le pôle de l’activité urbaine au XVIIIe siècle. Le cours Galard est la première promenade aménagée, mais une partie de la prairie n’est pas protégée des inondations du Dolaizon. Le Breuil devient propriété de la ville à la Révolution, elle y aménage un marché à bestiaux et y implante l’hôtel de la Préfecture en 1819. Kleitz construit le tribunal civil en 1835, les allées du Fer à cheval sont plantées en 1836. Différents projets font l’objet de polémiques. En 1863, grâce au legs Crozatier la fontaine est édifiée, Antoine Martin construit le musée en 1864. Cette place devient en 1896, avec l’implantation du théâtre, un ensemble monumental organisé. Les auteurs envisagent l’avenir. [Voir sur Gallica]

  L’architecture rurale sur le plateau du Mézenc de Roger NICOLAS

Cette étude, qui date de 1936 avec ses illustrations, authentifie un habitat avant sa transformation en résidence secondaire. La cartographie situe les matériaux de construction et de couverture dans leurs lieux d’extraction et de fabrication. Elle délimite le mode de couverture entre la tuile, le chaume et la lauze qui engendre des formes de toits différentes. Les fermes de La Fayolle, Faypau, Chaumier, les Engoyaux sont étudiées avec plan au sol, il en est de même des fermes de montagne : Les Estables, Lamouroux. Les nuances sont développées dans les détails de construction et la façon d’habiter. [Voir sur Gallica]

La vie politique en Haute-Loire de 1974 à 1980 d’Auguste RIVET

Les élections de 1974 à 1980 montrent une poussée de la gauche avec un redressement de la majorité, compliquées par la difficile succession de Jean-Claude Simon. Jacques Barrot lui succède à la présidence du Conseil général et, si Jean Proriol est battu aux législatives par Louis Eyraud en 1976, il reprendra le siège du Dr Simon en 1978. Adrien Gouteyron remplace Jean Proriol au Sénat. Les élections municipales, cantonales, européennes sont analysées ainsi que les crises sociales, la presse, les partis et le désengagement de l’Église. [Voir sur Gallica]

Saugues : l’évolution d’un bourg en moyenne montagne de Serge LAFONT et René COMMÈRE

Ce bourg-centre, isolé dans la montagne, est en homogénéité avec le pays qu’il anime. En 1975 la population est inférieure de moitié à celle de 1906. Depuis 1960 les naissances ne compensent plus le mouvement migratoire. Le bourg a un rayonnement commercial fragile et les services, malgré la fermeture de la maternité, se maintiennent. Le secteur industriel, constitué de petites unités, emploie une main-d’œuvre peu spécialisée : filatures, traitement des champignons, construction et travaux publics et deux usines implantées par le Dr Simon. Le tourisme est un complément. Analyse du contrat de pays. [Voir sur Gallica]

Chronique des Archives départementales de la Haute-Loire d’Yves SOULINGEAS et André BROCHIER

Entrée aux archives de fonds communaux, notariaux et autres dépôts publics. [Voir sur Gallica]

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Informations complémentaires

Dimensions 240 × 165 mm