Les momiers

15,00 

Auteurs : Christian Maillebouis

  • Auto-édition
  • Format : 15 cm x 23 cm
  • Nombre d’illustrations : 48
  • Nombre de cartes : 12
  • Nombre d’entrées dans l’index : 130 + 191
  • Nombre de pages : 185 pages
  • Année : 2024
  • Frais de port : 6 €
  • ISBN : 9798872134237
Catégorie :

Description

À la fin du XXe siècle, sur les cantons de Tence et Saint-Agrève, en limite de l’Ardèche (07) et de la Haute-Loire (43), les anciens employaient le sobriquet patoisant de « maumien », à la signification très obscure aujourd’hui. D’étranges péripéties locales dans les années 1960 avaient ranimé ce vieux mot français de « momier ». Il qualifiait alors, dans une extrême confusion, les adeptes d’une nouvelle communauté protestante en rupture sociale qui perdure toujours dans la région du Chambon-sur-Lignon.
Mais la compréhension de cette résurgence linguistique nous plonge dans un passé plus lointain.
Il faut remonter aux années 1820 quand une forte dissidence protestante portée par le « réveil évangélique » apparaît en Suisse romande. Le terme de « momier » désignait ces contestataires religieux dans le canton de Vaud et à Genève. Réprimés dans leur pays, certains s’exilent en France.
Quelques-uns arrivent à Mazet-Saint-Voy où une Église réformée concordataire, sous tutelle du gouvernement, avait son siège. Par cette impulsion momière, une seconde Église réformée, cette fois-ci indépendante de l’État, s’établit dans un hameau de la commune, au Riou.
Puis en 1840, cette jeune Église libre du Riou est le creuset régional d’implantation du darbysme, une nouvelle dissidence venue d’Angleterre, qui donnera de nombreux rameaux
dans la contrée. Celui de 1960 raviva d’une manière surprenante l’ancien vocable dont l’itinéraire d’autrefois est dévoilé dans cet ouvrage.
Le dossier de presse est ici.

Suivant la volonté de l’auteur, au-delà de cette édition papier forcément payante mais à un prix très réduit, cet ouvrage est accessible en couleur à ce lien internet : urlz.fr/pmkp.