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La royauté en Velay

Auteur : Charles ROCHER

Résumé de l’article :
Progrès de l’autorité capétienne en Velay à travers l’exercice de certaines prérogatives royales.
– Le droit de régale, ses origines, son introduction en Velay : les rapports de l’Eglise du Puy et de la couronne dérivaient d’usages immémoriaux sans qu’une charte précise les droits et les obligations des parties. Situation donc mal définie. Le droit de régale est mentionné en 1212 dans une lettre d’aveu de l’évêque Bertrand de Chalencon au roi Philippe-Auguste pour le château d’Arzon. Louis IX, après enquête en 1259, en restreint l’exercice à la prise de possession de la justice et des revenus de l’évêché, dans la ville, les faubourgs, la circonscription relevant de l’évêque défunt, le péage et autres taxes, à l’exception des offrandes de l’autel et de la garde des forteresses, sous la réserve de son droit de suzeraineté. L’Eglise du Puy conserve pour un temps ses franchises électorales, l’évêque élu n’étant obligé qu’au serment de fidélité.
– Le droit de gîte ou albergue, ses origines, son application en Velay : pour payer sa rançon et réparer les désastres de sa première expédition en Terre Sainte, Louis IX vint recevoir en personne dans les églises, monastères ou villes de sa garde immédiate les droits de gîte ou de procuration (albergue en Languedoc) dus à la couronne. En 1254 il séjourne trois jours au Puy où le gîte lui est successivement versé par les bourgeois, l’évêque et le chapitre.
– Les députés du Velay aux Etats-Généraux : – pour désigner leurs députés aux Etats-Généraux convoqués à Tours après les Pâques 1308 par Philippe-le-Bel (affaire des Templiers), les habitants du Puy se réunissent dans le cloître des Dominicains : procès-verbal de l’élection des représentants du Tiers-état. – Election des deux représentants du Tiers-état du diocèse du Puy pour les Etats-Généraux d’octobre 1614.
– Notes sur les familles Bertrand, Desroys, de Fillère.