Cahiers de la Haute-Loire Année 2004

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Description

Sainte Bonette (vers le Xe siècle) de Pierre Cubizolles

Cahiers de la Haute-Loire. Année 2004. Sainte Bonette
Entre légende et réalité, exploration de l’histoire de sainte Bonette, humble bergère. Elle aurait sauvé Brioude d’un invasion normande. L’étude se base sur des textes dont les plus anciens sont du XIIe siècle, elle est complétée par l’histoire de la chapelle d’Alvier.

Étude du terrier de reconnaissances censitaires de Bronac, mandement de Bonnas, au XVe siècle de Gérard Bollon

A travers la liste des tenanciers des Gérenton de Bronac, vassaux de l’évêque du Puy, l’auteur dévoile avec la féodalité du Haut-Velay les toponymes et les patronymes dans un pays qui a beaucoup souffert de la Guerre de Cent ans.

Quelques rectifications à la généalogie de la famille de La Tour, barons de Saint-Vidal de Gérard Marquie

Cahiers de la Haute-Loire. Année 2004. Généalogie de la famille de La Tour, barons de Saint-Vidal
En Velay on croyait connaître le milieu familial d’Antoine II de La Tour Saint-Vidal, gouverneur du pays au temps de la Ligue. Des trouvailles de documents dans le Gard modifient complètement le tableau en y introduisant les Laudun Montfaucon, les Stuart d’Aubigny, branche de la maison royale d’Écosse, et les d’Apchier. La famille vellave des Chandorat de Mons est également documentée. Mariages, carrières militaires, héritages, déchéance et conflits au XVe et au XVIe siècle.

L’abbaye cistercienne de Notre-Dame de Clavas aux XVIe et XVIIe siècles de Robert Bergeron

Cahiers de la Haute-Loire. Année 2004. L’abbaye cistercienne de Notre-Dame de Clavas
Suite d’un article des Cahiers de la Haute-Loire de 2002 dans lequel était signalé un acte de fondation daté de 1223. Or deux documents sont plus anciens, l’un vers 1187 et l’autre vers 1176. La famille seigneuriale des Pagan, vassaux des Dauphins de Viennois, fonde l’abbaye dans un contexte de rivalité avec les comtes de Forez. Les héritiers des Pagan, les Retourtour, puis les Saint-Germain, puis, à l’époque envisagée, les Clermont-Chaste, maintiennent des abbesses issues de leur entourage familial jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Non sans difficultés au moment des guerres de Religion où l’abbaye paye de plusieurs incendies les engagements religieux et politiques des seigneurs. Les abbesses travaillent au relèvement moral et matériel de l’établissement qui, grâce à elles, échappe un siècle encore au transfert en ville ou au rattachement à une abbaye plus importante.  

Noëls nouveaux de Natalis Cordat, de Cussac-sur-Loire (XVIIe siècle) d’Hervé Quesnel

Cahiers de la Haute-Loire. Année 2004. Noëls nouveaux de Natalis Cordat
La grande œuvre de l’occitan du Velay au XVIIe siècle. Le curé-poète Natalis Cordat nous a laissé des noëls, le plus souvent en patois, dont est ici donnée une nouvelle édition, savante et commentée. Les bergers et les paysans de Cussac chantent dans leur langue la venue du Christ que les anges leur annoncent en français. Dans ces poèmes, le curé interpelle ses paroissiens par leur nom et par leur surnom ou incaïne.

Mots-clés : chant

Les mélodies des noëls de Natalis Cordat (env. 1610-1663), premiers résultats de Didier Perre

Les noëls étaient écrits pour être chantés sur un air (un timbre) de chanson connue à l’époque, profane ou sacrée, française ou occitane. Le manuscrit de Natalis Cordat donne pour chaque noël l’indication de son air. Malgré la difficulté de la recherche, quelques-uns de ces airs ont pu être retrouvés et notés, ouvrant la voie à une réinterprétation de ce répertoire.

Cet article est à l’origine d’un CD de l’ensemble de musique ancienne La camera delle lacrime paru en 2007 : Noël baroque en pays d’Oc

Écouter le noël “Ô monde que tu es heureux” de Natalis Cordat, interprété par l’ensemble La camera delle lacrime :

Mots-clés : musique ; chants

Les mandements de Chapteuil-Bas et de La Chapelle de Loudes à la fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Fiscalité, démographie, sociologie de Roger Nicolas

Les rôles d’impôts d’Ancien Régime, et d’autres sources d’archives, permettent dans beaucoup de ses aspects de découvrir une société paysanne hiérarchisée et active, où se développent les solidarités des familles dont les noms sont cités.

Dessins de Saint-Julien-Chapteuil et de ses villages de Jean Hugot

Cahiers de la Haute-Loire. Année 2004. Dessins de Saint-Julien-Chapteuil
Les dessins contemporains de Jean Hugot (Auxerre 1900- Auxerre 1983) ont un aspect intemporel qui illustre l’article de Roger Nicolas ci-dessus.  

Un siècle de photographie au Puy, 1850-1950 de François-Hubert Forestier

Cahiers de la Haute-Loire. Année 2004. Un siècle de photographie au Puy
Les pionniers de la photographie furent peintre comme Émile Giraud ou archéologues comme Hippolyte Malègue ou Noël Thiollier, d’autres sont de passage comme Édouard Baldus, etc. Cette étude répertorie la quarantaine des plus anciens photographes professionnels installés en ville et retrace les éléments connus de leur carrière. Les premières photos et des publicités de l’époque illustrent cette recherche.

Pourquoi R.-L. Stevenson a-t-il choisi Le Monastier en 1878 ? d’André Crémillieux

Robert-Louis Stevenson, le futur auteur de “L’île au trésor”, avant son voyage en 1878 dans les Cévennes, est le mauvais sujet, en rupture avec son père, qui scandalise la puritaine Edimbourg, et Fanny vient de la quitter pour obtenir le divorce d’avec son mari. Choix délibéré : Le Puy peut passer pour l’image géologique et religieuse d’Edimbourg, ville qu’il fuit pour Le Monastier, symbole d’une enfance revisitée. Il se remémore Georges Sand qu’il a lue lorsqu’il était adolescent. Son pari tenu est de faire de l’écriture son métier et de se passer de son père. C’est pourquoi le ton, au fil du voyage, devient moins ironique et plus tolérant à l’égard du catholicisme, jusqu’au pays des Camisards, but du voyage. L’auteur suit pas à pas Stevenson dans son séjour au Monastier, souligne les détails invérifiables qui encombrent sa légende. Il l’analyse dans sa pensée et dans son travail d’écriture. Ce voyage est un événement déterminant de la vie de l’écrivain.

Le temps de ma jeunesse (1922-1942) d’Édouard Giraud

Cahiers de la Haute-Loire. Année 2004. Le temps de ma jeunesse (1922-1942)
L’auteur livre le passé paysan de ses parents dans la commune des Vastres puis à Freycenet de Saint-Jeures, enfin à Yssingeaux. Le récit de l’enfance de son père et de sa mère sur les flancs du Mézenc est complété par ses souvenirs personnels : l’accueil du petit catholique en pays protestant, l’école communale et tout son environnement.

Les préfets du département-refuge de la Haute-Loire, 1939-1945 de François Boulet

Cahiers de la Haute-Loire. Année 2004. Les préfets de la Haute-Loire
D’après les archives publiques et privées, mais aussi par une étude attentive du contexte, on suit l’engagement de quatre préfets du régime de Vichy : Maurice Belliard, nommé par le Front Populaire, André Jean-Faure, Robert Bach, André Bousquet, et celui de la Libération, Clément Charbonnier. Les quatre premiers, hauts fonctionnaires de tempéraments contrastés, très inégaux dans leur liberté de manœuvre, présentent pourtant beaucoup de points communs. Patriotes avant tout, réservés avec l’occupant, ils sont les protecteurs des populations, y compris des Juifs.

Les années Soulingeas en Haute-Loire (1973-1988) de Christian de Seauve

Le président des Cahiers de la Haute-Loire évoque les seize années où le jeune directeur des Archives départementales Yves Soulingeas, trop tôt disparu, découvrait le département tout en s’impliquant dans un grand nombre de projets : congrès, colloques, publications. Sa jeunesse concourt aux relations d’amitié, des hauts-fonctionnaires aux Polignac, et ses engagements sont liés au secteur sauvegardé du Puy, au théâtre, à la restauration de l’abbaye de Pébrac.

Les 4 derniers ouvrages des Cahiers de la Haute-Loire :

Informations complémentaires

Dimensions 240 × 165 mm