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Cathédrale du Puy-en-Velay


Réédition : Le Puy-en-Velay, ensemble cathédral Notre-Dame

Bernard Galland – Martin de Framond et Dominique Brunon

Publié le 16 décembre 2021

Une réédition attendue ! Cet ouvrage synthétique présente l’intégralité de cet ensemble architectural unique qui domine de toute sa masse le Puy-en-Velay. À l’intérêt des fresques de la cathédrale, des chapiteaux du cloitre roman et du remarquable décor peint des bâtiments des chanoines, s’ajoute celui du trésor, enrichi de l’exceptionnel ensemble d’ornements liturgiques réuni depuis plus de 30 ans par Josiane et Daniel Fruman. L’ouvrage présente également le fruit des dernières fouilles archéologiques du baptistère Saint-Jean, un des monuments les plus anciens de la ville, dont deux états gallo-romains, antérieurs à la construction du baptistère entre le XIe et le XVe siècle, ont été reconnus.

Bernard Galland et Martin de Framond sont membres du bureau et du comité de rédaction des Cahiers de la Haute-Loire.

Nous ne commercialisons pas cet ouvrage (150 p., 10 €) disponible aux éditions du Patrimoine

 

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Cahiers 2021


Les Cahiers 2021 sont parus

Mise à jour 16 septembre 2021

Le numéro 2021 de notre revue est paru. Son prix est de 30 € + 5,50 € de port , soit 35,50 €.

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Voici le sommaire de ce nouveau numéro de 304 pages, toujours aussi richement illustré :

  • Eugène Bonifay, « Le lac du Bouchet, sa géologie, son histoire depuis 600 000 ans » : L’auteur, s’appuyant en partie sur les travaux (carottages, analyses sédimentaires des études Géomaars et Euromaars, nous décrit l’histoire du lac de maar du Bouchet,de son apparition, il y a 600 000 ans, jusqu’à nos jours. À la lumière d’une chronologie des grands changements climatiques, il retrace les principales évolutions naturelles connues par le lac au niveau géologique, topographique et biologique (faune et flore). Au-delà, cette étude permet de découvrir l’histoire des climats du Velay, sa géologie fortement conditionnée par le volcanisme et son occupation par le monde du vivant. (59 p.)
  • Pierre-Éric Poble, « Les origines médiévales d’Aurec-sur-Loire. La charte dite de “fondation du prieuré d’Aurec”, une histoire de faussaires ? » : Revenant sur la charte dite « de la fondation du prieuré d’Aurec » sur laquelle les érudits s’appuient pour faire remonter la fondation d’Aurec-sur-Loire à 1030, l’auteur démontre qu’il s’agit en réalité d’un acte de faussaire retranscrit à partir d’une véritable charte qui concernerait, non pas Aurec-sur- Loire, mais à un lieu géographique aujourd’hui situé sur la commune de Rozier-Côtes-d’Aurec (Loire). Les origines historiques d’Aurec-sur-Loire se trouvent remises en question et seront rectifiées dans un futur article. (31 p.)
  • Antoine Meissonnier, « Le paréage du Puy (1305-1307), un élément de la politique méridionale de Philippe le Bel » : L’auteur étudie la conclusion en 1305-1307 du paréage du Puy entre le pouvoir royal, aux mains de  Philippe le Bel, et l’évêque du Puy, Jean de Comines. Ce contrat officialise les modalités de la coseigneurie des deux autorités sur la ville. Des éléments de contextualisation, une étude du contenu et des comparaisons systématiques avec le paréage de Mende permettent d’éclairer l’atmosphère singulière entourant la signature du paréage du Puy et, finalement d’en mesurer la portée éminemment politique. (21 p.)
  • Gilles Banderier, « Une mystificatrice au Puy-en-Velay (1743) ? » : En 1743, Judith Lombard, soi-disant fille unique d’un négociant juif de Bâle, souhaite obtenir au Puy le sacrement du baptême et, de fait, se convertir à la religion  catholique. Prenant des précautions, le chanoine Martin adresse une lettre au prince-évêque de Bâle, Jacques-Sigismond de Reinach-Steinbrunn, afin de vérifier la véracité de ses dires. Après la réponse de ce dernier, Judith Lombard se révèle être un étrange personnage dont on ne sait finalement que peu de choses si ce n’est qu’elle est certainement douée d’un penchant pour la mystification. (5 p.)
  • Christian Corvisier, « Le grand clocher de la cathédrale du Puy, archéologie et histoire des restaurations »  : Dans la suite de son article de 1993 sur la cathédrale, l’auteur revient sur l’archéologie du bâti de son grand clocher, jamais décrit en détail depuis Viollet-le-Duc. En s’appuyant sur l’analyse architecturale, l’auteur met en évidence une construction du clocher-porche au XIIe siècle en deux grandes campagnes. Suivent les  restaurations successives, dont celle de 1884-1889, conduite par l’architecte Victor Petitgrand, qui aurait démoli et reconstruit le clocher presque intégralement. L’auteur nous démontre, preuves architecturales et  archivistiques à l’appui, que cette assertion est le résultat de mauvaises interprétations. (59 p.)Le clocher de la cathédrale vu par Viollet-le-Duc
  • Didier Perre, « Chroniques musicales de Berbezit » : Petite commune d’altitude dans l’ancien canton de La Chaise-Dieu, Berbezit a subi de plein fouet l’exode rural. Au début du XXe siècle une intense activité musicale  populaire régnait dans cette commune, comme dans ce secteur. À partir d’enquêtes de terrain, l’auteur décrit en détail les nombreuses occasions de jeu, la place de la musique dans ce milieu paysan et dresse un inventaire des joueurs d’accordéon, violon ou cabrette du secteur. La disparition très rapide, après la seconde guerre mondiale, de ce monde musical est à la fois un des symptômes et une des conséquences de la fin de cette société rurale. (57 p.)
  • Colette Rouchouse & Bernard Chouvier, « Alix de Lachapelle d’Apchier (1871-1954), une conteuse brivadoise et son œuvre » : Dans un premier temps, une biographie permet de situer Alix de Lachapelle d’Apchier dans un contexte familial et local (Vergongheon). Puis, vient une analyse du style narratif utilisé par cette contemporaine d’Henri Pourrat, dont une qualité est de retranscrire le parler régional. Cette écriture est symptomatique de l’univers du conte merveilleux. Une analyse comparative entre des œuvres d’Alix de Lachapelle d’Apchier et celles de conteurs européens (les frères Grimm, Alexandre Afanassiev…) vient étayer le propos. Une  bibliographie complète cette étude. (29 p.)
  • Bernard Gauthier, « Le mouvement Emmaüs au Puy-en-Velay, une histoire de rencontres » : L’auteur, premier président de l’association Emmaüs au Puy-en-Velay, témoigne des débuts au Puy de l’organisation non gouvernementale créée par l’abbé Pierre. Son récit porte sur le contexte ayant entraîné l’émergence du mouvement, d’abord à l’échelle nationale, ensuite à l’échelle locale, avec notamment l’épopée de la « grande ramasse » de l’été 1980. Il évoque les appuis politiques, administratifs, et les petites mains dans leurs tâches journalières. Les grandes actions menées par l’association au Puy depuis sa création en 1981 : création du Bric-à-brac, ouverture d’un accueil de nuit dans la rue du Bouillon en 1983, se terminent par le transfert de ce dernier en 2009 rue Jean-Solvain. (21 p.)

Revue publiée avec le soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil départemental de la Haute-Loire et de nos généreux donateurs

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Tambours


Tambours, théâtre et Te Deum

Pour une socio-économie de la musique à l’âge des Lumières

Publié le 4 mars 2021

Georges Escoffier, auteur régulier des Cahiers de la Haute-Loire, publie aux Classiques Garnier cet ouvrage magistral concernant la musique au Puy-en-Velay à la fin de l’Ancien Régime. L’auteur d’abord situe Le Puy dans son cadre géographique, économique et politique, hors de l’influence directe de Paris, comme une ville moyenne d’entrepôt et de marché important malgré son enclavement. C’est la première fois qu’un historien se penche sur la vie de notre ville au XVIIIe siècle. Certes Jean Merley l’avait esquissée mais en préface à la période suivante. L’auteur dresse un portrait novateur de l’économie et de la situation politique entre le pouvoir de l’évêque, des consuls, et celui des militaires. Le lecteur partira à la découverte de la diversité des pratiques sonores des plus humbles au plus prestigieuses. Il suivra les pénitents dans leur procession entre plain-chant et faux bourdon. La tribu des Roqueplan au tambour ou à la trompette l’attirera. Il distinguera la musique savante de la musique populaire : dans le premier cas le violoniste est assis, dans le deuxième il est debout. Une marée sonore à laquelle s’ajoute la résonance des fers des chevaux. Suivent les troupes de théâtres, saltimbanques et autres gens de « cette espèce ». Les consuls veillent à la morale des comédiens, alors que le public réclame de jolies actrices et chanteuses ! En 1770, la construction d’une salle de spectacles témoigne du dynamisme culturel de la cité.

Une fresque éblouissante évoque la musique à la cathédrale. La cathédrale se révèle d’emblée à l’étude comme un centre de création musicale original. D’autres cathédrales sont citées pour complément ou comparaison. À la base du corps de musique la maîtrise est formée d’enfants de chœur. Ils entrent définitivement dés l’âge de 10 ans, membres à vie pour une carrière assurée. Ils sont sous la surveillance étroite et paternaliste du chapitre des chanoines. Sur le plan économique un système d’origine monastique, héritier du haut Moyen Âge autour de l’université Saint-Mayol, fait vivre 90 personnes : chanoines, choriers, bas-chœur, enfants de chœur dans un rapport de dépendance et de réciprocité. Georges Escoffier, dans l’intimité de la maîtrise, jette un regard humain sur les soins apportés, à la place des parents, aux enfants de chœur dans cette maîtrise encadrée par les maîtres de musique et de grammaire. Ce corps de musique intervient aussi hors de l’édifice avec des gratifications supplémentaires. Des réseaux facilitent le recrutement d’organistes parfois salariés, pas seulement pour jouer des œuvres existantes, mais pour créer des musiques et apprendre la composition aux enfants.

Cet ouvrage pluridisciplinaire, malgré des sources d’archives incomplètes, traite la sociologie dans l’étude d’attitudes multiséculaires et des affrontements permanents qui prennent plus d’ampleur avec l’évolution de la société. Il explore l’économie dans la recherche détaillée des moyens de vivre de l’institution. Enfin la musicologie valorise les œuvres jouées et en partie conservées au Puy, les carrières des maîtres de musique et organistes , les instruments. Souhaitons que les chorales de la Haute-Loire aient à cœur de chanter ces œuvres ainsi que les noëls bilingues du XVIIe siècle de Natalis Cordat.

Christian de Seauve, Président des Cahiers de la Haute-Loire

Nous ne commercialisons pas cet ouvrage disponible aux Éditions Garnier

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Notes et croquis


Toujours disponible…

Claude Perron, Notes et croquis pour servir à la réhabilitation des quartiers anciens de la ville du Puy

Ouvrage de Claude Perron, architecte qui fut la cheville ouvrière du plan de sauvegarde du Puy-en-Velay. Plus de 220 croquis et plans avec coupe et échelle permettent à l’artisan de réaliser la restauration et aux amateurs d’art d’approfondir leur connaissance des villes anciennes : détails de maçonnerie, charpente, menuiserie, ferronnerie qui font le bâti de la vieille ville du Puy. 126 pages dont 60 planches de dessins de façades, portes, volets et petits bois, etc. Un véritable manuel pour l’artisan comme pour l’architecte ou le propriétaire de maison ancienne pour rénover dans le respect de l’histoire. Les références rigoureuses facilitent la découverte à l’amateur des 35 hectares de la vieille ville.
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André Crémillieux (1937-2018)

André Crémillieux (1937-2018)

Mis en ligne le 21 avril 2018

Cliché L’Eveil de la Haute-Loire

« Loyal, fidèle et sincère » en amitié ; « savant, rigoureux et honnête » dans la recherche historique, c’est ainsi que je qualifie la base des relations avec André Crémillieux depuis son intégration dans l’équipe des Cahiers de la Haute-Loire en 1977. Son entrée aux CHL témoigne de l’esprit d’ouverture d’Auguste Rivet qui l’avait parrainé. Gérard Bollon qui nous rejoint l’année suivante n’a pas oublié l’accueil chaleureux qu’il lui avait réservé.

Moi-même, avec André, nous partagions la même éducation laïque qui fait, malgré nos divergences religieuses ou politiques, que nous nous entendions à demi-mot comme larrons en foire. Pourtant, quelqu’un avait-il cherché à nous brouiller au sujet de son étude La sirène dans les chapiteaux roman, Velay en 1998 ? Lors d’une visite au Monastier, il m’avait raccompagné à la voiture, et quelques jours après, il m’avait reproché mon chapeau, sans doute instrument nécessaire, à ma dignité. Si le mystère demeure, de cette étude de la sirène à deux queues restera la consigne judicieuse de lier l’analyse de ces chapiteaux à celle de ceux qui les environnent.

Je ne suis certes pas compétent pour juger ses remarquables études concernant les périodes antérieures à l’écriture mais j’ai conservé l’ouvrage collectif (1993) sur les statues de l’Île de Pâques où des savants de renommée internationale lui avaient demandé sa contribution sur le petit outillage en obsidienne. Quant aux Cahiers de la Haute-Loire, ses études, pour n’en citer que quelques-unes sur ses quatorze contributions, sur La Baume-d’Arlempdes, les pierres à venin, les plioirs à dentelles, l’herbier, où l’ethnologie rejoint les arts et traditions populaires, serviront longtemps de références. Je conserve le souvenir du regard affectueux qu’il portait aux béates (qu’entre-nous nous appelions les roubiaques). Dans le livre collectif d’Auguste Rivet, Philippe Moret et Pierre Burger : Voyage au pays des béates, André avait traité avec délicatesse et respect les béates dans leur environnement. Un domaine qu’il connaissait pour avoir inventorié le contenu de ces assemblées chaffriennes et même fait classer les éléments les plus remarquables.

Il était, sans parti pris, fin et respectueux dans ses analyses et ses corrections avec un sens de l’humour qui l’emportait.

Éclectique, il savait aussi livrer sa plume à la fantaisie comme dans la biographie romancée d’un original du Monastier Baptiste Eymard puis dans un roman La Dédorure. Dans un style plus proche de celui d’Anatole France que celui de Voltaire.

André ne courait pas après les honneurs. Cependant, nous n’avions pas apprécié sa mise à l’écart au musée du Monastier dont il fut l’inventeur et qui, pour partie, fut aussi l’œuvre de sa vie.

L’Éveil de la Haute-Loire sur son site a développé un portrait d’André plus complet que celui qu’il a publié dans son journal qui soulignait qu’il fut d’abord un homme de terrain.

                       Christian de Seauve

Liste des articles d’André Crémillieux dans la revue Les Cahiers de la Haute-Loire

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Conférence de François Boulet, samedi 21 avril 2018 au Chambon-sur-Lignon

Conférence de François Boulet, samedi 21 avril 2018 au Chambon-sur-Lignon

François Boulet, membre de l’association des Cahiers de la Haute-Loire donnera le samedi 21 avril au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), à 18 heures au Lieu de Mémoire, une conférence sur un grand résistant de la Montagne-refuge du Chambon-sur-Lignon-Le Mazet-Saint-Voy-Les Vastres-Fay-sur-Lignon : Pierre Piton (1942-1943), de la Montagne-refuge à la Montagne-maquis.

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Le numéro 2017 des Cahiers de la Haute-Loire


Le numéro 2017 des Cahiers de la Haute-Loire

Mis en ligne le 22 août 2017

La livraison 2017 de notre revue est disponible. Ici, le bulletin de commande 2017. Ce numéro varié de 316 pages est richement illustré en couleur, son sommaire est le suivant :

Christian de Seauve, Pierre Gérentes, André Crémillieux, « Auguste Rivet (1921-2017) »

Christian de Seauve, « Jean Merley (1927-2017) »

Adrien Quéret-Podesta, « Les saints vénérés en Bohême dans le sacramentaire du Puy-en-Velay et leur signification pour l’histoire du manuscrit »

L’auteur revient sur la découverte du sacramentaire du Puy-en-Velay en 2015 (voir Cahiers de la Haute-Loire 2014-2015) et analyse les mentions ultérieures du bas Moyen Âge que porte ce manuscrit du XIe siècle. Il éclaircit la signification de la mention ecclesia Boleslavensis. Cette étude ne permet malheureusement pas d’élucider le parcours du sacramentaire depuis le Velay vers la Bohême (7 p.).

Jean Mourier, « La maison Imbert à Chacornac au XVIIe siècle »

Des documents d’origine familiale du XVIIe siècle nous donnent la filiation de l’exploitation agricole de la famille Imbert. Un inventaire complet et précis, réalisé fin 1648, des bâtiments et de leur contenu : meubles, matériels, animaux, donne une image de ce que pouvait être à cette époque le patrimoine d’une ferme aisée. Un glossaire des termes d’origine occitane complète cette étude (35 p.).

René Bore, « En marge des campagnes militaires de Louis XIV, les muletiers du Velay dans la guerre du Piémont (1693) »

Pendant la guerre de la ligue d’Augsbourg, Pignerol, possession française en Italie, est assiégée par le duc de Savoie. Le Velay est tenu de fournir de l’avoine au Piémont pour ravitailler les troupes françaises. Une centaine de mulets est réquisitionnée pour convoyer près de 400 quintaux d’avoine. L’étude de la procédure et des comptes de cet approvisionnement permet d’identifier les muletiers et leurs équipages (23 p.).

Jacques Bellut, « Les bâtiments de l’abbaye de La Chaise-Dieu depuis la Révolution »

À partir du manuscrit du chanoine Girard (1860-1946), l’auteur décrit le devenir du patrimoine immobilier de l’abbaye de La Chaise-Dieu au lendemain de la vente des biens nationaux. Le cadastre de l’époque les situe dans le bourg. Les usages de ces immeubles varient au fil du temps jusqu’à leur rachat, leur restauration et leur réinsertion dans le prestigieux ensemble abbatial (31 p.).

Virginie Inguenaud, « Les tableaux déposés par l’État dans les églises et chapelles de la Haute-Loire »

Entre 1828 et 1851, cinquante-et-un tableaux ont été déposés par l’État dans les lieux de cultes de Haute-Loire : copies de peintres célèbres ou originaux. Les parlementaires se font souvent le relais des paroissiens pour obtenir l’attribution d’œuvres d’art. L’inventaire de ces œuvres est dressé par commune, certaines ont depuis disparu. La plupart des tableaux encore présents aujourd’hui sont reproduits en photos signées Bernard Galland (59 p.).

Didier Perre, « Les joueurs de vielle à roue en Haute-Loire (1860-1950) à la lumière des registres des luthiers de Jenzat (Allier) »

 

L’auteur confronte ses propres recherches de terrain aux registres des luthiers de Jenzat (Allier), premier centre de lutherie pour la vielle à roue en France. Plus de cinquante musiciens populaires sont évoqués sur la période considérée. Les conditions de vente et d’expédition des instruments, les professions des musiciens, leur âge, sont analysés. Des photographies et des notations musicales éclairent ce corpus (55 p.).

Claude Débats, « L’éphémère temple protestant du Monteil à Mazeyrat-d’Allier »

Barthélémy Débats, grand-père de l’auteur, fougueux évangélisateur protestant, réussit à implanter le protestantisme à Mazeyrat-d’Allier. Il bâtit un temple au hameau du Monteil. L’article, à partir des archives familiales de l’auteur, dévoile les difficultés de cette entreprise et livre des documents de première main sur ce temple inauguré en 1899 et qui servit au culte moins d’un demi-siècle (11 p.).

Jean Roux, « Morphologie verbale dans le parler occitan de Saugues »

Le parler occitan de Saugues a été étudié en détail par le linguiste Pierre Nauton (1912-1970). Pourtant, la morphologie du verbe mérite d’être précisée. L’auteur montre sa variabilité en fonction des différentes localités du secteur et met en évidence la limite linguistique que représente la Margeride. En particulier, des phénomènes de régularisation et de simplification des verbes sont analysés (43 p.).

Bernard Lonjon, « Louis Amargier et Robert Sabatier, une amitié saugaine »

Autour de la forte personnalité de Robert Sabatier, de l’Académie Goncourt, le bouillonnement littéraire et poétique du Paris d’après-guerre se révèle dans cette correspondance familière entre ces poètes, tous deux originaires de Saugues mais « émigrés » à Paris, dans un monde foisonnant d’auteurs nationaux et régionalistes, de critiques ou d’artistes liés à l’édition comme à la radio (25 p.).