Publié le 28 novembre 2022 Les membres de notre association publient aussi chez d’autres éditeurs. La rubrique Les livres de nos amis vous propose un certain nombre de leurs ouvrages que nous diffusons. Mégalithes, protestantisme, musique, collaboration et résistance, chansons, seigneurs et paysans, tels sont les thèmes très variés que nos membres abordent. Une page qui a vocation à s’enrichir.
Les Cahiers de la Haute-Loire présents au colloque de Doue
Mis en ligne le 7 octobre 2022 Le colloque à l’ancienne abbaye de Doue (Saint-Germain-Laprade), intitulé Doue, une abbaye de prémontrés au diocèse du Puy, les 7 et 8 octobre derniers a réuni un grand nombre de spécialistes sous la direction scientifique de Nicolas Reveyron, professeur à l’université de Lyon II. Parmi eux, plusieurs membres du conseil d’administration de l’Association des Cahiers de la Haute-Loire. Notre association, en compagnie de nos collègues de la Société académique du Puy, y a tenu une librairie en plein air qui a eu un grand succès. Merci aux organisateurs de nous avoir conviés.
Mis en ligne le 4 septembre 2022 Les récentes fouilles de Saint-Paulien ont remis sur le devant de l’actualité la période gallo-romaine dans notre département. L’ouvrage de référence sur cette période de Roger Gounot, Archéologie gallo-romaine en Haute-Loire (1989) étant depuis longtemps épuisé, notre association a décidé de le numériser et de le rendre disponible en téléchargement. Vous pouvez le télécharger sous ce lien(attention fichier de 325 Mo !)
N’hésitez pas à taper “gallo-romain” ou “romain” sur notre moteur de recherche, vous aurez ainsi accès aux nombreux numéros de notre revue qui ont traité de cette période dans notre département, sur l’un ou l’autre de ses aspects.
Cahiers 2022, la souscription est close mais le numéro reste disponible
Mis à jour le 4 septembre 2022 La souscription pour le numéro 2022 de notre revue est close. Vous pouvez cependant toujours vous procurer ce numéro au tarif de 32 € + 6 € de frais de port. Commande ici : numéro 2022 des Cahiers de la Haute-Loire
Les Cahiers de la Haute-Loire signent une convention de partenariat avec le Crédit Mutuel
Mis en ligne le 23 juillet 2022 Le 9 juillet 2022, Didier Perre, président de l’Association des Cahiers de la Haute-Loire a signé une convention de partenariat avec la Caisse de Crédit Mutuel de Brives-Charensac. Par ce document, le Crédit Mutuel apporte un soutien à l’activité éditoriale de l’association. Ce partenariat renforce les moyens de notre association et nous permettra de mener à bien de nouveaux projets éditoriaux. Il est aussi une marque de confiance de notre banque et la garantie de relations sereines et ouvertes avec elle.
Mis en ligne le 1er juillet 2022 Accueillis par André Brivadis, maire de La Chaise-Dieu, le samedi 25 juin, sous la houlette de Didier Perre, président, et de Jean-Bernard Moné, directeur de la publication, les membres de l’Association des Cahiers de la Haute-Loire ont présenté le nouveau numéro de leur revue à la presse et à leurs invités. La plupart des auteurs étaient présents et ont détaillé chacune et chacun leur article, démontrant la variété et l’intérêt des sujets abordés. Cette manifestation se déroulait à La Chaise-Dieu car ce numéro contient une contribution de Christophe de La Tullaye, organiste titulaire des grandes orgues de l’abbatiale, qui a identifié le sculpteur du somptueux décor de ces orgues, un Flamand, Jean Cox (c. 1653-1723). (clichés Bernard Galland) Article dans L’Éveil de la Haute-Loire du 28 juin 2022
En voici le sommaire détaillé et les résumés des articles :
Bruno Mestre, « La pierre de la Sagneyre à Salettes et les notes inédites d’Auguste Aymard » En 1879, l’archiviste et conservateur du musée du Puy-en-Velay, Auguste Aymard,lance une grande enquête avec questionnaire précis sur les pierres à bassins du Massifcentral. À ce jour les documents de cette enquête ne sont pas localisés. L’auteur acependant retrouvé les réponses pour la commune de Salettes. Retournant sur place,il a identifié la pierre décrite dans ces réponses et nous en propose une descriptionet une analyse comparative régionale. L’article nous restitue aussi la légende et lespratiques populaires relatives à cette pierre. (14 p.)
Jean-Pierre Bernard, « L’abbaye de Tournus et son prieuré Saint-Maurice de Lavoûte-sur-Loire du IXe au XIe siècles » L’implantation de l’abbaye de Tournus à Lavoûte-sur-Loire serait très précoce, à lafin du IXe siècle. Dès lors, les donateurs, les Armand, vicomtes de Velay, puis leursdescendants les vicomtes de Polignac font de ce lien avec Tournus une constante deleur politique pendant des siècles. À la fin du IXe siècle, un vicomte Armand suitTournus dans la sécession du royaume de Provence-Bourgogne en mettant en périlson titre vicomtal. À la fin du siècle suivant, les liens rénovés des moines avec la basseLoire leur permettent de rallier les vicomtes à la maison d’Anjou quand Guy d’Anjoudevient évêque du Puy et sa sœur Adélaïde comtesse de Toulouse et reine de France. (22 p.)
Pierre-Éric Poble, « Les origines médiévales d’Aurec-sur-Loire (suite). Aurec avant le XIVe siècle, terre de confins et terre de rois ? » Depuis le XVIIe siècle, on croit que le prieuré d’Aurec est une fondation anciennedécidée par les comtes de Forez. On sait à présent que cette perception n’est qu’unmythe basé sur un document falsifié et qu’il a occulté la réalité historique du sited’Aurec. Cet espace, installé entre Loire et Semène, apparaît comme un territoirevellave très ancien. On découvre une terre de confins dont l’histoire est liée à celle denombreux puissants personnages et concernée par de multiples enjeux géopolitiques.Le site d’Aurec se présente également comme une terre qui pourrait bien avoir été,pendant près de trois siècles, le principal centre des possessions de Cluny en Velay. (38 p.)
Alain Romeuf, « Le coutelas médiéval du suc de Montchamp près de Laussonne » L’auteur présente un coutelas découvert par un « détectoriste », caractérisé par une garde en alliage cuivreux à quillons recourbés zoomorphes. La mise en relation avecd’autres armes présentant les mêmes particularités permet d’émettre l’hypothèsed’un atelier régional du sud-est de la France. Des illustrations nombreuses confortentune datation approximative des XIIIe-XIVe siècles. Tout en publiant cet article, larédaction des Cahiers de la Haute-Loire précise qu’elle ne cautionne en rien et qu’aucontraire elle dénonce les prospections et fouilles clandestines. (18 p.)
Martin de Framond et Vincent Surrel, « Un charpentier écrivant l’occitan au Puy-en-Velay, en 1495 » Dans les archives de l’Hôtel-Dieu du Puy-en-Velay était glissé un texte d’une pagedaté de 1495 et rédigé en occitan. Il s’agit du rapport de charpentiers chargés par unjuge de trancher un litige, d’ailleurs peu clair, entre deux bourgeois ponots au sujet,semble-t-il, de latrines. Les actes en occitan sont assez rares en Velay à la fin duXVe siècle et celui-ci nous fait découvrir un charpentier, Jean Guibert dit « Guempa »,maniant et écrivant remarquablement l’occitan. (16 p.)
Pascal Bois, « Un seigneur de Roche-en-Régnier, le grand bâtard de Bourbon(1486-1505) » Poursuivant son feuilleton sur les seigneurs de Roche-en-Régnier (voir les Cahiers2012, 2013, 2016 et 2019), Pascal Bois aborde aujourd’hui Mathieu de Bourbon,bâtard du duc de Bourbon Jean II. Celui-ci reçut Roche-en-Régnier en donation en1486, peu après Bouthéon en Forez, sans cependant éteindre les prétentions sur Rochedes seigneurs de La Voûte. Son père à l’agonie, il écarta le conseiller de ce dernier,Jean Berri, en l’enlevant. Il le fit conduire à Artias, où il fut exécuté par défenestration.Le grand bâtard ne se montra guère en Velay et eut une carrière militaire aventureusetant pour la conquête de la Bretagne qu’en Italie (1494-1495) où il fut fait prisonnierà Mantoue et de nouveau en 1499 sous Louis XII. Il mourut en 1505.(38 p.)
René Bore, « La corporation des boutilhiers du Puy-en-Velay au XVIIe siècle » Si cette corporation se crée à Paris en 1560, elle n’apparaît au Puy qu’au sièclesuivant. Jamais précisément décrite, elle se consacre à la fabrication de bouteillesen cuir bouilli, dont il n’a pas été possible de retrouver un exemplaire. Elle doits’insérer au sein de métiers existants : cordonniers, tanneurs qui pratiquaient déjàcette fabrication et suscite sans doute des jalousies. Son existence fut éphémère maisles statuts de cette confrérie permettent d’en avoir un bon aperçu. (16 p.)
Christophe de La Tullaye, « Un sculpteur flamand à La Chaise-Dieu : Jean Cox (c. 1653-1723) » L’auteur identifie le sculpteur de la tribune et du buffet de positif des orgues deLa Chaise-Dieu : Jean Cox, né Anvers vers 1653 et décédé en 1723 à Nantes. Cetélève de l’Anversois Matthieu van Beveren est reçu maître à Clermont, il s’installe àMontluçon de 1686 jusque vers 1710. Il travaille aussi à Lyon, Paris où ses œuvres ontdisparu. Seuls des éléments sont répertoriés à Montluçon, Moulins, Bourges, Brioudeet La Chaise-Dieu. Hyacinthe Serroni, abbé commendataire, archevêque d’Albi et lacommunauté monastique financent l’ouvrage. L’auteur analyse la structure de cettesomptueuse menuiserie baroque flamande en rupture totale avec les orgues classiquesfrançais de l’époque. (20 p.)
Madeleine Moret, « De Bouchacourt à Bou-Chakour, un peintre du Velay vers 1900 » D’origine bourguignonne et né en 1860, Marc Bouchacourt est nommé conseiller depréfecture au Puy en 1888. Passionné de dessin et de patrimoine, il crayonne au Puy etaux alentours. Élève du peintre Dubois-Pillet jusqu’à la mort de ce dernier, il est ami avec Delphin Enjolras. Il présente une œuvre au Salon des indépendants de 1891 sousle pseudonyme orientaliste de Bou-Chakour. Dans la mouvance radicale de CharlesDupuy, il épouse une jeune femme de la bonne société monistrolienne. Il dessinera etpeindra sans relâche Monistrol-sur-Loire, ses paysages et ses monuments.(26 p.)
Thibault Sauzaret, « 1936 : des druides à Saint-Julien-Chapteuil » Albert Boudon-Lashermes organise du 11 au 14 juillet 1936 à Saint-Julien-Chapteuilla fête de la Sainte-Estelle, régionaliste, félibréenne et néo-druidique, boudée par les historiens locaux. Messe avec sermon en langue vellave, banquet, danses, montée auchâteau de Chapteuil en costume médiéval à la rencontre des druides se succèdent.L’auteur souligne la contradiction entre celtomanie et culture latine des félibres et nouslivre une analyse héortologique et anthropologique de cette fête presque internationale.(26 p.)
Matthieu Le Verge, « Pierre Perre, alias « Pyrhus » : un chef résistant tombé dans l’oubli » Pierre Perre (1906-1965) a, dès le printemps 1941, été approché par les servicessecrets britanniques, via Henri Chas. En 1942, il a en charge le recrutement etl’organisation des maquis de l’arrondissement du Puy. Il réussit en octobre 1943 avecChas l’évasion de Marius Douris, alias « William Sreet ». Traqués, ils rejoignent tousles deux le Limousin. Pierre Perre revient ensuite en Haute-Loire en mai 1944 prendrele commandement du groupe Lafayette qui libèrera la ville en août. Son histoire estaussi celle de l’engagement dans la Résistance de sa fratrie et de nombreux membresdu corps des sapeurs-pompiers du Puy qu’il commandait.(28 p.)
Richard Crespy, « La croix du mont Mézenc, histoires et mémoires » Le site grandiose du « Géant des Cévennes » a dès le milieu du XIXe siècle appelél’érection d’une croix à son sommet, d’abord en bois puis en pierre, cette dernièredéjà ruinée au tournant du siècle. Le retour des prisonniers de guerre en 1945 suscitaun grand élan de ferveur religieuse, qui se concrétisa par l’installation d’une nouvellecroix en bois, cérémonie dans laquelle l’abbé Brun, figure locale de la déportation,joua un rôle central. Cette croix détruite par les intempéries fut remplacée en 1954 parl’actuelle croix métallique au cours d’une cérémonie attirant un grand concours defoule. Pour ces deux croix installées après-guerre, l’engagement du curé des Estables,Pierre Chacornac, fut déterminant.(28 p.)
Une revue entièrement conçue, composée et imprimée en Haute-Loire, avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil départemental de la Haute-Loire, du Crédit Mutuel et de nos généreux donateurs.
Des romancières à l'association des Cahiers de la Haute-Loire
Cécile Glaise et Camille Fabre, viennent de publier, l'une une nouvelle, l'autre un roman auxquels nous souhaitons plein succès. Dans sa nouvelle de 40 pages "Le fossoyeur et la putain" Cécile Glaise nous propose un conte macabre à la croisée des univers de Zola et de Tim Burton. Un récit glaçant fort bien tourné. Paru chez Hello EditionsEn 182 pages, Camille Fabre, dans "Catherine Jouve, née Torrent (1778-1851)", nous conte la vie d'une paysanne de la Margeride. Haletant, ce premier roman de Camille Fabre retrace le parcours et les combats d'une femme, Catherine Jouve née Torrent, à la période de la Révolution française. Paru chez BoD , disponible aussi à la FNAC et sur Amazon
Parution de l'ouvrage Seigneurs et paysans entre Auvergne et Gévaudan
Camille Fabre, vice-présidente de l'Association des Cahiers de la Haute-Loire, vient de faire paraître un livre de 156 pages consacré à l'histoire de la Seigneurie de Meyronne à Venteuges. Celle-ci nous emmène donc aux confins de l'Auvergne et du Gévaudan. Ouvrage édité chez BOD, dans la collection "Labo des patrimoines" : Voir et commander cet ouvrage
Parution de l'ouvrage auto-édité de C. Maillebouis
Les Cahiers de la Haute-Loire présentés dans la langue du Pays
Didier Perre, président des Cahiers de la Haute-Loire, a été interviewé en occitan par Jean Roux dans l’émission L’aurelha de caire sur RCF 43, le dimanche 5 décembre 2021. Il présente l’association, ainsi que le sommaire du numéro 2021. Une bonne occasion d’entendre la langue du pays :
écouter l'émission
Parution de l'ouvrage de Bruno Mestre Le Velay Païen
Bruno Mestre, secrétaire de l'Association des Cahiers de la Haute-Loire, vient de publier un ouvrage sur la mythologie vellave. Extrait du prologue de Didier Perre : « Bruno Mestre [...] agrège dans cette mythologie vellave des récits populaires parfaitement répertoriés, des faits historiques attestés, mais aussi des légendes créées de toutes pièces par des générations d’érudits plus ou moins mythomanes. Notre Hésiode vellavien [...] ne souhaite pas livrer une "vérité" » historique [... ] mais bien révéler un récit épique des origines du peuple vellave, comme tous les peuples en ont. »
Diffusion : Editions de la Flandonnière
Christian de Seauve passe la main
L'assemblée générale de l'Association des Cahiers de la Haute-Loire du 28 juin 2021 a été marquée par le passage de relais de Christian de Seauve à Didier Perre, auparavant trésorier. Une équipe renouvelée veillera aux destinées de l'association.
L'Eveil de la Haute-Loire, 14/7/2021