Cahiers de la Haute-Loire Année 1968

Édition savante. Confirmation des acquisitions, juridiction de l’abbé sur les abbayes soumises, règle de l’élection abbatiale, versement annuel à la papauté d’un besant. [Voir sur Gallica]

Rouages d’une enquête judiciaire en 1702, à l’occasion du meurtre, sur la route entre le pont de Sumène et Montferrat, d’un paysan par une troupe de comédiens, maître à danser, joueur de violon, gens sans aveu : non ! Ils portent l’épée, se donnent de la particule et se disent opérateurs de Monseigneur le Maréchal de Boufflers. [Voir sur Gallica]

Édition du premier rapport préfectoral, en l’an 9, sur la situation générale du département et l’ordre public. [Voir sur Gallica]

L’armée autrichienne occupe la Haute-Loire à deux reprises, en 1814 et 1815, la première un instant, la seconde environ trois mois, à sa modération relative a répondu la relative bonne disposition de la population, par rapport au Puy-de-Dôme voisin, et l’adresse du préfet Sartiges qui est parvenu à limiter les prélèvements et les exactions. [Voir sur Gallica]

L’assassinat en 1840 de Louis-Joseph-Marie Vilhardin de Marcellange, par son ancien domestique Jacques Besson, à l’instigation de sa femme Eugénie-Théodora de La Rochenégly, en leur château de Chamblas à Saint-Étienne-Lardeyrol, “drame ténébreux” et grande page des annales judiciaires. [Voir sur Gallica]

Notes de l’abbé Cornut, rédigées au milieu du siècle dernier pour une histoire de Montfaucon non réalisée. Phénomènes surnaturels, apparents ou simulés : fées et lutins, loups-garous, chasseur de la nuit, sorciers, superstitions, et revenants. [Voir sur Gallica]

La représentation départementale très majoritairement républicaine, Laurent-Eynac toujours maître du jeu politique, l’extrême gauche fait son apparition, l’Action française recule, les catholiques sont divisés. L’agriculture développe ses syndicats, majoritairement de droite. [Voir sur Gallica]

Trois fontaines monumentales ont été inscrites au répertoire des Monuments Historiques, celles du Choriste, de la Bidoire et du Théron, réaménagées entre le Moyen-Age et le XIX^e siècle. [Voir sur Gallica]

Zone rurale riche en petites villes, ce plateau a trouvé dès le XIX^e siècle dans l’industrie textile à domicile le moyen d’échapper au dépeuplement, grâce à la proximité de Saint-Étienne et de ses “fabricants”. Moulinage en usines et tissage à domicile depuis 1930 ont vu leur part se réduire à grande allure, en partie relayés par l’expansion récente de la Fabrique lyonnaise de soie. Les fibres artificielles remplacent largement la soie proprement dite. Les passementiers, “ouvriers-ruraux” acharnés au travail, donnent une couleur particulière à la vie locale. Tout le secteur est en constante et difficile adaptation aux mutations fantasques de la demande. [Voir sur Gallica]