Cahiers de la Haute-Loire Année 1976

Description

Les puits funéraires gallo-romains en Velay et à Saugues (Suite) de Louis SIMONNET

Bris intentionnel de céramiques, rares traces d’incinérations, présence d’objets symboliques (cornes de cerf, déesse-mère, serpent, oiseau, Mercure), d’offrandes plaident pour le caractère funéraire des puits, en tout cas pour leur caractère rituel, lié au culte des eaux. [Voir sur Gallica]

De Ruessium à Saint-Paulien d’Auguste FAYARD

Critique des légendes faisant de Saint-Paulien le premier siège épiscopal de Velay. Après son rôle de capitale gallo-romaine, et avant d’abriter au IXe siècle deux conciles, la localité consacre deux églises à une paire de lointains martyrs, Georges et Pollion, qui deviendront saint Georges et saint Paulien, considérés comme d’anciens évêques seulement vers le XIIIe siècle. La ville remplace par Saint-Paulien son ancien nom de Cité Vieille, dès le Xe siècle. Elle revendique ensuite la sépulture de l’évêque Georges. Évocation des conciles tenus en Velay, au temps de l’évêque Gui d’Anjou, promoteur de la Paix de Dieu (1004), et jusqu’au XIIe siècle. Paix de Notre-Dame et mouvement des Chaperons Blancs (1182-1184). [Voir sur Gallica]

Contribution à l’étude de la céramique médiévale : à propos d’un vase à fond marqué d’un signe cruciforme conservé au musée du Puy-en-Velay de Luc TIXIER

Pichet du XIe siècle, trouvé au Charrouilh (commune de Loudes) dans un contexte funéraire, spécimen isolé d’une série connue en région Rhône-Alpes, notamment dans le Bas-Dauphiné, et dans la vallée du Rhin, peut-être par imitation d’usages protohistoriques. [Voir sur Gallica]

Antone en Velay de Françoise de LA CONTERIE

La microtoponymie, appliquée au site fortifié du camp d’Antoune, commune de Salettes, grâce au cadastre de 1832, révèle des chemins, des portes, un port, un rempart et autres traces de l’ancienne occupation de lieux. [Voir sur Gallica]

Un bailliage marginal et aberrant en Forez Vellave sous l’Ancien Régime : le bailliage du Chauffour de Gérard BERGER

Siège d’une “cour de ressort” relevant du Forez dans le diocèse du Puy, en partie compris dans la Loire actuelle, le bailliage n’a pas été attribué au Forez après 1296 par suite du mariage de Jean 1er, comte de Forez, avec Alix de Viennois ; la présence du comte de Forez est antérieure. Le bailliage serait né de l’intrusion de la justice royale de Montfaucon (-en-Velay), contre laquelle le comte aurait installé une juridiction d’appel, progressivement dégagée des juridictions de Velay. Le siège passe de Bost-Buisson (commune de Saint-Pal-en-Chalencon) au Chauffour (commune d’Estivareilles, Loire), puis à Saint-Bonnet-le-Château (Loire). La cour disparaît en 1771, rattachée à Montbrison. [Voir sur Gallica]

Charles Dupuy dans son département ou l’action locale d’un homme d’état d’Auguste RIVET

Le plus stable des élus (1885-1923), gardant fidèlement le contact avec sa base, sans toutefois résider sur place ni entrer dans les conflits locaux, il contribue à la stabilité de la majorité républicaine dans le département. [Voir sur Gallica]

Le Mézenc-Meygal en tant que paysage forestier : Éléments d’analyse d’un espace géographique de François BRET

Sur seize communes du plateau du Mézenc et de la chaîne du Meygal, une révolution forestière dans une ambiance climatique limite : l’œuvre de restauration des terrains en montagne par le reboisement (fin XIXe-XXe siècles). [Voir sur Gallica]

Les 4 derniers ouvrages des Cahiers de la Haute-Loire :

Informations complémentaires

Dimensions 240 × 165 mm