Description
♦ Un tableau inédit attribué à Guy François : saint Polycarpe de Smyrne et saint Ignace d’Antioche de François-Xavier AMPRIMOZ
Par le conservateur du musée Crozatier, publication d’un tableau inédit, provenant d’une collection particulière de Haute-Loire et récemment acquis par le musée; daté de 1614 et par lui attribué à Guy François, de retour de sa formation à Rome. L’iconographie rare, saint Ignace d’Antioche et saint Polycarpe de Smyrne, s’inscrit dans la Contre-Réforme. Fiche technique.
♦ Les noms de rivières et de ruisseaux (essai d’hydronymie vellave) (suite) de Jean ARSAC
Troisième partie de l’article paru en 1982-1983. Ordre alphabétique de Gabet à Lysses.
♦ D’Avrillé au Puy : saint Domnin enfant et martyr d’Auguste FAYARD
L’auteur, maître de cérémonies de la cathédrale du Puy, a procédé à la reconnaissance des reliques en 1944. Il place à l’époque carolingienne le martyre du saint du fait des Normands et leur translation au Puy, depuis la Vendée, par les soins de l’abbé Godolène. Légendes et histoire du culte, au Puy, à Manglieu (Puy-de-Dôme), Chandieu, Mazerolles (Vienne).
♦ L’abbaye du Monastier-Saint-Chaffre sous Guillaume IV (1086-1136) de Véronique BARRALON
Personnalité de Guillaume IV, ancien prieur de Saint-Laurent de Grenoble, et commanditaire du cartulaire abbatial ; donations et donateurs ; seigneurie abbatiale et revenus provenant des prieurés ; adaptation de l’abbaye à son temps. Bibliographie.
♦ À propos de deux épaves de goût classique. Quelques notes de Patrick PONSOT
Un décor de peintures murales orne la voûte en berceau couvrant le rez-de-chaussée d’un pavillon proche de l’ancien château de Bellevue-la montagne (Saint-Just-Bellevue). Le médaillon central est un écartelé des armes des Quesnel-Tourzel d’Allègre-La Rochefoucauld-Langeac dans un collier des Ordres du Roi, ce qui permet de dater cette peinture entre 1625 et le milieu du siècle. Les vestiges de l’hôtel Duplay au Puy. Décor de rinceaux.
♦ De l’apothicaire au pharmacien : notes sur l’histoire de la pharmacie en Haute-Loire du XVIe au milieu du XIXe siècle de Roland PAGES
Cet article a fait l’objet d’une présentation dans la Revue d’histoire de la pharmacie, 1986, volume 74, n° 270, p. 243-244. Nous la reprenons ici : “L’auteur commence par analyser les statuts des apothicaires du Puy du 3 décembre 1576 et ceux des apothicaires de Montfaucon, Saint-Didier et Tence, soit l’est du Velay, des 11 décembre 1620 et 16 décembre 1642 — ceux de 1662 pour Le Puy ont disparu. Puis il passe à la formation de l’apothicaire de l’Ancien régime (apprentissage, compagnonnage, maîtrise) et du pharmacien du XIXe siècle (réception par le jury de médecine, réception par les écoles, enregistrement du diplôme et serment). Malgré la réglementation, l’entrée dans le corps donne lieu à des abus : la corporation tient à limiter le nombre de ses membres, ce qui n’empêche pas tel de ceux-ci de tenter de faire admettre irrégulièrement un sien cousin. En 1576, pour 15.000 habitants, Le Puy possède au moins six apothicaires. Au milieu du siècle dernier on observe dans la répartition des officines une forte prédominance des villes. Sur le matériel nécessaire à l’exercice du métier, on retiendra l’analyse de l’inventaire de la boutique de Jacques Couderc (date non fournie : XVIIe ou XVIIIe siècle). Les difficultés auxquelles les apothicaires se heurtaient pour se faire payer sont illustrées par un mémoire de fournitures à des pères carmes de 1649 à 1656 qui n’est définitivement acquitté qu’en 1664. Et dans une requête des pères cordeliers contre l’apothicaire Lambert est invoquée « la règle que les comptes d’apothicaire se diminuent toujours de la moitié » ! Sur la thérapeutique, deux documents sont particulièrement intéressants. L’un est le livre-journal d’Antoine Olanhier, d’Yssingeaux, pour 1692-1704. Chirurgien en même temps qu’apothicaire, il fait des amputations et collabore à des autopsies. Souvent il note la maladie du client. Le second document est l’inventaire des drogues et médicaments de l’hospice de Saint-Didier le 9 messidor an XL. Une clause d’un contrat d’apprentissage de 1619 — « l’emmener avec lui lorsqu’il se rendra aux foires pour acheter drogues et marchandises de son art » — atteste la coutume de s’approvisionner dans les foires, en l’occurrence celles de Lyon et Beaucaire. Enfin, sont reproduites deux longues ordonnances de 1758 et 1788 remarquables par leurs explications détaillées. Quant aux charlatans, nombreux aux XVIe-XVIIIe siècles, ils ne le sont pas moins au XIXe, comme en témoigne une circulaire du préfet de la Haute-Loire en 1839, tandis que se poursuit aussi la concurrence illégale des hospices qui tiennent officine ouverte — sans parler de celle des épiciers. Il est vrai, d’autre part, que, même encore en 1850-1863, ont voit un pharmacien faire des accouchements. Nourri de documents d’archives, cet article, qui est un condensé de la thèse de doctorat en pharmacie de l’auteur (Lyon 1, 1984), enrichit d’éléments inédits notre connaissance d’une évolution générale qu’il permet de nuancer, sur certains points, pour la région considérée”.
♦ Un radical brivadois : le docteur Louis Devins maire de Brioude, député, sénateur (1850-1917) d’Auguste RIVET
Rôle dans l’arrondissement, le département, et au Parlement plutôt qu’à Brioude même : républicain, héritier, notable ; médecin ; il s’oppose à Saint-Ferréol, l’élimine, affronte Chantelauze et Vidal, se réconcilie avec ce dernier en 1906 par un effet de la politique nationale ; ses idées politiques et sa fin.
♦ Au temps des foires et marchés en Haute-Loire d’Alain AUDRAS
Créations médiévales et antérieures, réseau à la fin de l’Ancien Régime (carte), difficultés révolutionnaires et impériales ; essor des XIXe-XXe siècles avec un déclin à partir de 1950. Variation des produits, les grains remplacés par la viande de boucherie, et des débouchés ; rôle social et conflits. Tableau des lettres patentes instituant des foires et marchés de 845 à 1770, tableau des foires existant au début du XIXe siècle, cartes.
♦ Les planchettes à enrouler la dentelle en Velay : premiers jalons pour une analyse d’André CREMILLIEUX
Après une description des petits bois gravés qui servaient de bobine dans le carreau de la dentellière, une méthodologie est proposée à partir de 610 faces de ces planchettes décorées au couteau. Sont alors recensés à peu près tous les motifs décoratifs de l’art populaire.
Mots clés : plioirs ; rosaces ; motifs ; art populaire ; dentelles.
♦ Souvenirs d’un chirurgien d’Henri DENISE
Au travers de cas concrets, évolution des moyens, des méthodes et de l’esprit depuis 1934 : avant-guerre (Le Puy et la campagne), pendant la guerre (complications politiques, soins aux résistants), développements multiples de l’après-guerre ; institutions, professionnels et patients.
♦ Bibliographie de Roger Gounot
♦ Table décennale des Cahiers de la Haute-Loire (1975-1984) d’Yves SOULINGEAS
Les 4 derniers ouvrages des Cahiers de la Haute-Loire :
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Cahiers de la Haute-Loire Année 2024
32,00 € Voir sa notice... -
Natalis Cordat, Noëls nouveaux (1631-1648) + CD Noël baroque en Pays d’oc
49,00 € Voir sa notice... -
Natalis Cordat, Noëls nouveaux (1631-1648), un chansonnier baroque à Cussac, en Velay
30,00 € Voir sa notice... -
Les momiers
15,00 € Voir sa notice...