Cahiers de la Haute-Loire Année 1992

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Description

La céramique peinte gauloise et gallo-romaine en Haute-Loire de Louis SIMONNET

Cahiers de la Haute-Loire. Année 1992. La céramique peinte gauloise et gallo-romaine en Haute-Loire
La céramique peinte, rare, témoigne des échanges économiques et culturels de la Tène au IIe siècle a.p. J.C. Inventaire de la douzaine de sites dans l’ordre alphabétique. Photos couleurs. Comparaisons avec Aveyron, Tarn, vallées de la Loire et du Danube. influences italiques.

La roue de la chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe  de Jean-Marie TAULERA

Cahiers de la Haute-Loire. Année 1992. La roue de la chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe
Cette fresque romane disparue est décrite par Charles d’Agrain et Anatole Dauvergne (relevé en photo couleur). Analyse symbolique d’un thème mystérieux et rare : en liaison avec le carré magique, figuration concentrique. Le tir à l’arc fréquent dans la symbolique orientale paraît ici unique.

Châteaux neufs en Velay et en Vivarais  de Françoise de LA CONTERIE

Châteauneuf-le-Monastier, et non Châteauneuf-en-Boutières comme l’indiquent les éditeurs du cartulaire de la Chartreuse de Bonnefoy, est un fief des Montlaur aux confins de leurs biens vivarois. L’auteur décrit leur logis au XIVe siècle d’après un inventaire de 1397 (en annexe), évoque les familles qui gravitent autour dont les Saint-Victor, identifie la villa des Termes et autres lieux.

Chapelle Saint Roch de Montbonnet de Bernard GALLAND

Cahiers de la Haute-Loire. Année 1992. Chapelle Saint Roch de Montbonnet
Petit édifice rustique près du col de Montbonnet, passage de la via Bolena et du chemin de Saint-Jacques. Arcs brisés. La première mention date de 1213. Le chœur, voûté d’ogive, possède un chevet plat avec en clé les armes des Montlaur. Restaurations et fouilles de 1943 à 1990 avec plans au sol et coupes à l’appui.

Marminhac, son château et ses possesseurs de Michel POMARAT

Cahiers de la Haute-Loire. Année 1992. Marminhac, son château et ses possesseurs
Commune de Polignac. Auguste Aymard y découvre des vestiges gaulois. Propriétaires dans le terroir (Étienne Médicis et les Ranquet) et au château (une famille de Marminhac, les Rocel, Bleynier, Langon, Sanhard, Johanny, Liogier de Réjoly, Delolme). Présentation de la chapelle et vicairie de Notre-Dame de Pitié à Polignac et de l’hôtel des Johanny au Puy.

Le village de Rochebaron d’Yves THEILLÈRE

Dans l’enceinte du célèbre château-fort. Un document de 1549 y mentionne 6 maisons occupées par une quarantaine de personnes. Au XVIIe siècle, sauf 2 propriétaires, membres de la petite noblesse locale. Les journaliers avec laboureurs et vignerons sont les plus représentés. Abandonné au XXe siècle.

Un barrage sur la Loire : le moulin des Chartreux de Brives de René BORE

Cahiers de la Haute-Loire. Année 1992. Un barrage sur la Loire : le moulin des Chartreux de Brives
En 1644, les chartreux achètent les moulins de Charensac, Belle Onde. Conflits avec les meuniers pour les digues, avec les riverains possesseurs de droits d’irrigation, avec les pêcheurs de saumon. Reconstructions après inondations. La digue est percée pour permettre la flottaison des mats de marine de “Colbert”. Construction du nouveau pont de Brives. Photos, plans, coupes.

Pierres sculptées de l’habitat paysan. En quête d’une méthodologie d’André CREMILLIEUX

L’auteur propose une lecture, ou à tout le moins une attention, à propos de 122 claveaux ou linteaux gravés aux entrées des bâtiments ruraux, parmi les milliers qui s’offrent au regard. L’analyse poussée sur chaque motif (dates initiales, noms de familles, sentences, décors, fleurs de lys, végétaux, animaux) débouche sur les questionnements à propos de la distinction entre artiste et artisan, et de façon générale sur la vitalité de l’art populaire.

Mots clés : linteaux ; claveaux ; remplois ; signes ; artisans ; symbolique ; art populaire.

De Haute-Loire en Amérique : coureurs des bois et colons du Canada (XVIIe-XXe siècle) de Jean PERREL

Saint Noël Chabanel précède des émigrants de Saint-Jean-d’Aubrigoux établis en 1649 au Canada. A la fin du XIXe les terres du Manitoba et du Saskatchewan reçoivent des colons de Thoras, du Pertuis, de Chaspuzac. Une colonie est baptisée Saint-Front. Les départs vers cette terre promise se poursuivent jusqu’en 1912 à l’instigation de l’Église, qui entend faire échec aux protestants anglophones. L’auteur évoque le voyage, l’installation et le sort de ces colons.

Les premiers ponts suspendus de Ferdinand Arnodin à Saint-Ilpize et Chilhac de Michel BARRES

Cahiers de la Haute-Loire. Année 1992. Les premiers ponts suspendus de Ferdinand Arnodin à Saint-Ilpize et Chilhac
Arnodin (1845-1924) a débuté chez Marc Seguin, celui qui a amélioré la technique des ponts suspendus. Il fonde son entreprise en 1872 et sera un des pionniers des ponts de la troisième génération. Il construit le premier à Saint-Ilpize puis à Chilhac, Lamothe, Aurec et Vaures. L’étude, avec plans d’ensemble et de détails à l’appui, porte sur les deux premiers, seuls conservés. L’auteur souligne, en suivant la construction dans toute ces procédures, les nouveautés telles que l’apparition des haubans, l’obliquité du plan de câble ou le garde-corps qui participe à la structure. L’entretien est facilité par la segmentation des câbles.

Étrangers et Juifs en Haute-Loire de 1936 à 1944 de François BOULET

La proportion, de 1936 à 1946, reste inférieure à 1 %. Elle progresse dans des communes rurales. Au Chambon-sur-Lignon et à Tence plus de 700 juifs ont été abrités de 1942 à 1944. Les élus et les habitants du département de droite comme de gauche, y compris l’inspecteur d’académie, sont réticents pour recevoir les réfugiés espagnols. Des Belges ou Alsaciens-Lorrains sont accueillis dès 1939 et 30 à 50 000 personnes après la débâcle. Trois pôles de présence de juifs français ou étrangers : Le Puy où se trouve le monde du commerce et de la fabrication, l’artisanat à Brioude, les professions libérales et intellectuelles au Chambon. Un histogramme répartit les activités des pères de 111 enfants juifs et 232 protestants, élèves du collège Cévenol. Les deux tendances anti et philosémite sont étudiées. La répression française et allemande est limitée, pour partie à cause de la protection du préfet.

Auguste Boudinhon, un prélat vellave au service de la France à Rome d’Auguste RIVET

Cahiers de la Haute-Loire. Année 1992. Auguste Boudinhon
Né au Puy en 1858, il enseigne le droit canon à l’Institut catholique de Paris. En 1916, il est nommé recteur de Saint-Louis-des-Français. Il rend à cet établissement son rayonnement en réparant les dommages causés par la Séparation. Il facilite la reprise des relations diplomatiques entre la France et le Vatican en 1921 et s’engage dans les délicates négociations pour le transfert à Rome de la “Propagation de la foi”. Il est présenté parfois comme un prêtre démocrate, ce qui est contredit par ses relations avec Mgr Boutry. L’article témoigne de ses relations étroites avec sa ville natale.

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Informations complémentaires

Dimensions 240 × 165 mm