Description
♦ Un ami disparu : Jean Arsac d’Auguste Rivet
Biographie et bibliographie de Jean Arsac. Poète, historien, linguiste, il est à l’origine du renouveau des fêtes du roi de l’oiseau.
♦ Bernard Rivet, trop tôt disparu de Martin de Framond
Bernard Rivet, jeune historien, spécialiste du XVIe siècle, et aussi poète, décédé prématurément.
♦ Origine du vocable Sainte-Marie de l’église cathédrale du Puy-en-Velay de Pierre Cubizolles
Faute de document conservé pour Le Puy, c’est l’histoire générale de ce vocable qui permet de proposer une datation entre le VIe et le VIIIe siècle. Analyse critique des légendes médiévales sur une apparition de la Vierge et la dédicace de la cathédrale par les anges.
♦ Monument en péril, le château de Servières de Danièle Auserve-Berranger
Description du château en ruine, pièce par pièce avec leurs éléments : stucs, peintures gothiques, papier peint. Construit à l’extrême fin du XIVe, il a peu subi de modifications jusqu’au XVIIIe siècle. Un plan coupe du château de Jean-Pierre Fontanon et un chine de Charles de Bonneville complètent l’article.
♦ Une chapelle des âmes dans l’église abbatiale du Monastier-Saint-Chaffre de Françoise de La Conterie
La fête d’âmes, différente de la commémoration des défunts, se célébrait quatre fois l’an. La plus ancienne mention remonte à 1420. En 1638, une chapelle des âmes à Craponne bénéficie d’indulgences. Celle de Saint-Nectaire au Monastier fut-elle chapelle des âmes ? Le symbolisme du caisson n° 9 où l’index du Très-Haut désigne la date de 1547 (mort de François Ier) est transparent. A défaut de document, sa destination première demeure énigmatique.
♦ Pradelles au temps des guerres de religion (1578-1596) de Gabrielle Denand
Claude de Beaune, seigneur de Pradelles lors de l’attaque de la porte de La Verdette par Jacques Chambaud, combat pour le roi Henri III dès 1557. Il se rallie aux politiques et l’auteur le suit dans tous ses affrontements, avec l’évocation de la vie à Pradelles. Soldat de fortune, Laurent Réal, au service des Beaune se fixe à Pradelles par mariage en 1587. Le livre de raison de son fils et autres documents permettent de suivre la descendance jusqu’aux Frévol d’Aubignac, etc. Des précisions généalogiques sont données sur toutes les familles citées.
♦ La maison du portail Saint-Georges au Puy-en-Velay de Bernard Galland et Martin de Framond
La restauration des n° 5 & 7 de la rue Saint-Georges est source de découvertes. Les auteurs les situent dans leur environnement et dans le passé du quartier du cloître. Le n° 7 témoigne d’une structure plus médiévale que le n° 5, avec des éléments peut-être romans. Le sommet terrasse de la porte féodale est accessible du n° 7. Une riche iconographie, plans, dont le parcellaire en 1599 avant la construction du grand séminaire, accompagnent la recherche et l’historique des propriétaires depuis le Moyen-Age. Les d’Alzon, quoique leurs armoiries y figurent sont dans la maison voisine, Goudet, Arcis, d’Arlempdes, Jean Laurens, Gérentes, Roche de Mercœur, etc. Les plans des immeubles (certains de Claude Perron) avec hypothèse de reconstitution des façades et coupes, dont celle du plafond médiéval, facilitent lecture et compréhension. Les photos couleurs donnent la frise peinte gothique sur façade, les décors XVe du plafond et XVIe des murs.
♦ Tu ne feras pas d’autre mort… Violences sous l’Ancien Régime dans la prévôté royale de Langeac de Jean Alibert
Cette prévôté, citée dès 1308, gêne les grands seigneurs laïcs ou ecclésiastiques qui obtiennent sa suppression en 1771. Les Redon, juges depuis 1613, en obtiennent le rétablissement en 1779. Son ressort, carte à l’appui, englobe Pinols, Lavoûte-Chilhac, Paulhaguet, La Chaise-Dieu, Allègre, Vergezac, etc. Les paysans affirment leur droit dans une violence aggravée par le passage au cabaret ou au retour de foire, jusqu’à l’émeute à Félines contre la levée des dîmes. Une bourgeoise veuve tient cabaret où notaire et chanoine s’étripent ; le château de La Baume des d’Apcher est cambriolé. Les religieuses et ecclésiastiques prêtent, l’un fait du commerce. Le vocabulaire d’injures des femmes participe à cette délinquance. Les infanticides sont punis par pendaison sur la place publique, puis le corps de la suppliciée hissé sur les fourches patibulaires de Langeac. Le notaire Joumard, de Saint-Bérain, d’une violence à l’autre, meurt sur la roue à Riom.
♦ Le prieuré de Grazac aux XVIIe et XVIIIe siècles dans la paroisse de Bas-en-Basset de René Bore
Ce prieuré, que les moines quittent avant 1631, sert de ressources à l’abbé de Cluny. Les baux permettent à l’auteur de détailler la gestion : variation des revenus du prieur ; augmentation du nombre de vicaires avec leur congrues dans les paroisses de Grazac, Lapte et Montfaucon-Raucoules ; les aumônes dont la forme varie : bois, pain cuit, blé, argent ; gages ; impositions ; aliénation des dîmes et bail à la famille de Fugy de La Planche. En annexe se trouvent la mesure des céréales de Grazac et l’étude des dîmes.
♦ Les potiers et tuiliers aux XVIIe et XVIIIe siècles dans la paroisse de Bas-en-Basset d’Yves Theillère
La poterie, 6,5 % de la population active en 1668, emploie 6 personnes au XVIIe pour monter à 18 en 1770 et se réduire à 5 en 1799. Les ateliers sont fixés carte à l’appui.. Un inventaire après décès cite l’outil de production. La recherche de poterie ancienne documente le style donné en dessin. L’auteur étudie aussi le milieu social des potiers. Les tuileries, qui emploient 5 à 7 personnes au XVIIIe siècle, sont implantées au village de Labiec. Elles produisent des tuiles rondes, des briques et des carreaux, sans oublier les tuyaux d’argile.
♦ Jacques Antoine de Chambarlhac, futur général de division avec les bataillons de volontaires de la Haute-Loire en Savoie en 1793 d’Ernest Ribbes
Noblaillon sans fortune, originaire des Estables, il s’engage dans une carrière militaire aussi médiocre que son mariage et que la Révolution va transformer. L’auteur étudie notre dispositif militaire dans les Alpes avec carte à l’appui. Le commandant Chambarlhac à la tête des volontaires de la Haute-Loire participe à ces opérations, en 1793. Bonaparte le nomme général à Arcole puis général de division et baron de l’Empire.
♦ Les Couderts, village à Saint-Julien-Chapteuil du XVIIe au XXe siècle de Roger Nicolas
Le hameau compte 20 feux dans l’alivrette de 1695 avec une majorité de maisons couvertes à pailles et d’autres en lauzes. L’auteur donne la répartition des communaux, des 85 habitants par nom de famille, profession, etc. La situation familiale est précisée par les registres de catholicité et la situation économique par la capitation. L’auteur suit les habitants dans les registres du XVIIIe siècle notamment ceux du vingtième et de la taille. Les actes notariés dévoilent la vie quotidienne. Cadastre, recensement nous mènent jusqu’en 1990.
♦ Moulins à Chapteuil de Michel Engles
Annexes par Michel Engles à l’article de Roger Nicolas, Les Couderts, village à Saint-Julien-Chapteuil du XVIIe au XXe siècle. Moulin de Coudercs et scie à eau, circuit des Moulins Neyzac-Les Coudercs, le moulin de la Teste. Carte du circuit et croquis.
♦ La civilisation des moulins à eau (à propos des moulins de Blanhac) d’Auguste Rivet
L’auteur s’interroge sur les métiers plus civilisés et plus civilisateurs que d’autres, comme le moulin à eau lié au sol, au travail de la terre et aux sources d’énergie. Il donne un aperçu sur leur histoire qu’il complète par l’esquisse de ceux de la Haute-Loire : 1700 au XIXe siècle, 257 en 1935. Les usages locaux leur sont spécifiques. Une bibliographie ainsi qu’un état des recherches et restaurations complète l’étude.
♦ Table décennale 1985-1994 de Martin de Framond
Les 4 derniers ouvrages des Cahiers de la Haute-Loire :
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Cahiers de la Haute-Loire Année 2024
32,00 € Voir sa notice... -
Natalis Cordat, Noëls nouveaux (1631-1648) + CD Noël baroque en Pays d’oc
49,00 € Voir sa notice... -
Natalis Cordat, Noëls nouveaux (1631-1648), un chansonnier baroque à Cussac, en Velay
30,00 € Voir sa notice... -
Les momiers
15,00 € Voir sa notice...