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Fête donnée à M. le marquis de La Fayette par les habitants de Langeac le 13 août 1786.

Auteur : Paul LE BLANC

Résumé de l’article :
Poème à l’occasion de la prise de possession de la seigneurie de Langeac par le marquis de La Fayette. Notes historiques de Paul Le Blanc : le clergé ; le chapitre ; Clément-Pierre Servant d’Amourette, doyen ; la montagne Saint-Roch et sa chapelle ; Jean-Baptiste Chanteloube Tuja, chevalier de Saint-Louis ; l’hôpital et la famille Abo ; le couvent des Dominicains ; le couvent Notre-Dame ; le couvent des Capucins. Appendice : Marie-Madeleine-Joseph Aglaé Cusacques, maîtresse de Louis Phelippeaux, comte de Saint-Florentin puis duc de La Vrillière, ministre de Louis XV. Son mariage avec Etienne-Joseph de Lespinasse-Langeac. Renouvellement du terrier de Langeac pour la dame de Cusacques, marquise de Langeac (1766). Consistance de la seigneurie, nombreux noms d’habitants et leur métier.

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Fondation d’un ermitage à Monistrol-sur-Loire

Auteur : (abbé) THEILLERE

Résumé de l’article :
La congrégation des ermites de Saint-Jean-Baptiste est fondée en France par le père Michel de Sainte-Sabine vers 1630. Le premier solitaire qui vint établir un ermitage de cette congrégation dans le diocèse du Puy portait le nom de frère Jean-Jacques, nom qu’il quitta pour prendre celui de frère Jean-Baptiste. Après un court séjour en Velay il retourne à son ermitage de Saint-Bodille, diocèse de Vienne en Dauphiné, puis se rend à Annecy à l’appel de l’évêque de Genève, pour réformer les ermites du diocèse. En 1657 il reçoit commission des archevêques de Lyon et de Vienne et de l’évêque du Puy, pour visiter les ermitages de leurs diocèses. Quelques auteurs prétendent qu’il n’était autre que Antoine de Bourbon, comte de Moret, fils naturel d’Henri IV et de Jacqueline de Beuil, comtesse de Moret. Antoine de Bourbon n’aurait pas été tué à la bataille de Castelnaudary, mais à la suite du combat, il aurait disparu secrètement et se serait réfugié au Portugal en habit d’ermite. Revenu en France, il se serait caché sous le nom de frère Jean-Baptiste. – Autre ermite célèbre, le frère Jean Coppin vint se fixer, entre 1650 et 1660, à Chaumont, paroisse de Boisset. Il avait d’abord embrassé la carrière des armes puis voyagé. Retiré du monde, il écrit un livre : “le bouclier de l’Europe ou la guerre sainte”. Imprimé au Puy en 1686, cet ouvrage se divise en deux parties : la première est une longue théorie sur l’art stratégique appliqué à la conquête des pays musulmans ; la seconde est une relation des voyages de l’auteur en Egype, Barbarie, Phénicie et Terre Sainte. Employé par l’évêque du Puy Armand de Béthune aux réparations et à l’achèvement du château de Monistrol, c’est en considération de ses services que ce prélat fonde près de l’enclos du château un ermitage pour deux prêtres et un frère de la congrégation des ermites de Saint-Jean-Baptiste. C’est là que Bochard de Champigny, plus connu sous le nom de frère Théodore, travaille à l’histoire de Notre-Dame du Puy imprimée en 1693. Acte de fondation du 13 mai 1674.

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Les cloches de Saint-Pierre-Duchamp

Auteur : Adrien LASCOMBE

Résumé de l’article :
Le campanile de l’église romane de Saint-Pierre-du-Champ abrite deux cloches. La première, fondue en 1692, eut pour parrain Jean d’Agrain, chevalier, seigneur et baron d’Agrain, de Rochefort, de Séjalières et autres lieux, et pour marraine Marie Marguerite de La Rochefoucauld. – éléments sur la famille de Pradier d’Agrain. La seconde, oeuvre de J.-B. Decarme en 1812, eut pour parrain J.-B. Rogues, adjoint, et pour marraine Anne-Marie Reine Bouchet, veuve Baille.

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Chomelix avant l’an 1000

Auteur : Jean-Baptiste PAYRARD

Résumé de l’article :
Interrogations sur l’origine du nom Chomelix, sur les pierres à bassins de Chadouard (dont l’une pourrait être une mesure de la dîme), la pierre plantée du Monteil. Récits de veillées qu’elles suscitent.

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Un mot sur l’apostolat de saint Georges

Auteur : Charles ROCHER

Résumé de l’article :
L’apostolicité des églises de France a donné lieu, depuis au moins le XIe siècle, à de nombreuses controverses. Le débat entre les défenseurs des livres liturgiques et ceux qui revendiquent les droits de l’histoire n’a pas épargné l’Eglise du Puy. Inséparable de la légende de saint Georges, premier évêque du Velay, la légende de saint Front de Périgueux présente de telles analogies avec celle de saint Martial de Limoges qu’elle est très tôt remise en question : d’abord par Adémar de Chabanes, moine de l’abbaye de Saint-Cybar en Angoumois, puis par le concile de Limoges qui rassemble évêques et abbés d’Aquitaine le 18 novembre 1031. Parmi les participants, Etienne, évêque du Puy, et Engelric, chanoine de Notre-Dame du Puy. Pas plus que l’évêque de Périgueux, ils ne protestent ni ne répondent lorsque Gérard, abbé de Solignac, après avoir affirmé que la vie de saint Front n’est qu’une récente fabrication, après avoir désigné le faussaire, demande où se trouve le lieu qui aurait vu la résurrection de saint Georges par saint Front… A plusieurs reprises les papes ont prescrit des enquêtes minutieuses sur les croyances populaires et fermé l’accès de la liturgie à un grand nombre de légendes locales. Celle de saint Georges, comme les autres, doit être soumise à la critique sans que cela contriste les esprits religieux.

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Fête donnée à M. le marquis de La Fayette par les habitants de Langeac le 13 août 1786.

Auteur : Paul LE BLANC

Résumé de l’article :
Poème à l’occasion de la prise de possession de la seigneurie de Langeac par le marquis de La Fayette. Épître dédicatoire “aux messieurs de Langeac”. Notes historiques de Paul Le Blanc : la prévôté royale, le siège des gabelles, la subdélégation de l’Intendance d’Auvergne, Simon Chambaud perruquier, les églises Saint-Gal et Notre-Dame, maison commune et consulat, l’horloge et le jacquemart, le château de La Volpilière, le bac et le pont, le sceau et les armoiries, le cheval blanc du marquis, Vital-Hyacinthe Servant seigneur d’Amourette.

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Une visite pastorale au dix-septième siècle (suite 7)

Auteur : Charles ROCHER

Résumé de l’article :
Biographie de Just de Serres, évêque du Puy : – son enterrement ; – Louis XIII désigne Henri Cauchon de Maupas du Tour, abbé de Saint-Denis et de Reims, premier aumônier de la reine Anne d’Autriche, pour lui succéder. – Jean-Jacques Olier, les missionnaires de saint Vincent de Paul et l’origine du Grand Séminaire. – Visite pastorale de Just de Serres (27 septembre – 8 octobre 1626) à Monistrol-sur-Loire, Saint-Ferréol, Saint-Didier, Saint-Victor-Malescours.

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Chantres et chanteurs

Auteur : Paul LE BLANC

Résumé de l’article :
La musique était en honneur dans la cathédrale du Puy et “le service du chœur s’y faisait de la façon la plus convenable”. Aux choriers, sous-choriers et enfants de chœur venaient s’adjoindre les chanoines qui, durant les six premiers mois de leur installation, étaient tenus de ne pas s’éloigner de la ville afin, de “se rendre capables” à ce service. A la fin du XVIIIe siècle un amateur passionné, le marquis d’Astorg, beau-frère de Mgr de Galard, évêque du Puy, organise deux fois par semaine des réunions musicales dans la grande salle de l’évêché. – Quatre petits mandements du XVIe au XVIIIe siècle font connaître les rétributions octroyées par les chanoines-comtes de Brioude aux musiciens de passage.