Publié le

Présentation des Cahiers de la Haute-Loire 2024

Présentation à Yssingeaux des Cahiers de la Haute-Loire 2024

Mis en ligne le 29 septembre 2024
Le samedi 28 septembre 2024, la médiathèque d’Yssingeaux accueillait la présentation du numéro 2024 de notre revue. En l’absence du maire Pierre Liogier, excusé, nous avons été accueillis par Jean-Louis Trilland, adjoint à la culture et Nicolas Haeusser, adjoint au patrimoine. Le président Didier Perre, le directeur de la publication Jean-Bernard Moné et les auteurs présents ont pu détailler le contenu de ce riche numéro.
Il a été aussi rappelé la riche activité éditoriale de notre association avec la parution de Les noms de lieux en Velay et de Natalis Cordat, noëls nouveaux (1635-1648)
Un sympathique vin d’honneur clôturait cette manifestation.
Voir le compte-rendu par L’Éveil de la Haute-Loire
(clichés Thibault Sauzaret)

Jean-Louis Trilland, Jean-Bernard Moné, Didier Perre, Nicolas Haeusser
Publié le

Tambours


Tambours, théâtre et Te Deum

Pour une socio-économie de la musique à l’âge des Lumières

Publié le 4 mars 2021

Georges Escoffier, auteur régulier des Cahiers de la Haute-Loire, publie aux Classiques Garnier cet ouvrage magistral concernant la musique au Puy-en-Velay à la fin de l’Ancien Régime. L’auteur d’abord situe Le Puy dans son cadre géographique, économique et politique, hors de l’influence directe de Paris, comme une ville moyenne d’entrepôt et de marché important malgré son enclavement. C’est la première fois qu’un historien se penche sur la vie de notre ville au XVIIIe siècle. Certes Jean Merley l’avait esquissée mais en préface à la période suivante. L’auteur dresse un portrait novateur de l’économie et de la situation politique entre le pouvoir de l’évêque, des consuls, et celui des militaires. Le lecteur partira à la découverte de la diversité des pratiques sonores des plus humbles au plus prestigieuses. Il suivra les pénitents dans leur procession entre plain-chant et faux bourdon. La tribu des Roqueplan au tambour ou à la trompette l’attirera. Il distinguera la musique savante de la musique populaire : dans le premier cas le violoniste est assis, dans le deuxième il est debout. Une marée sonore à laquelle s’ajoute la résonance des fers des chevaux. Suivent les troupes de théâtres, saltimbanques et autres gens de « cette espèce ». Les consuls veillent à la morale des comédiens, alors que le public réclame de jolies actrices et chanteuses ! En 1770, la construction d’une salle de spectacles témoigne du dynamisme culturel de la cité.

Une fresque éblouissante évoque la musique à la cathédrale. La cathédrale se révèle d’emblée à l’étude comme un centre de création musicale original. D’autres cathédrales sont citées pour complément ou comparaison. À la base du corps de musique la maîtrise est formée d’enfants de chœur. Ils entrent définitivement dés l’âge de 10 ans, membres à vie pour une carrière assurée. Ils sont sous la surveillance étroite et paternaliste du chapitre des chanoines. Sur le plan économique un système d’origine monastique, héritier du haut Moyen Âge autour de l’université Saint-Mayol, fait vivre 90 personnes : chanoines, choriers, bas-chœur, enfants de chœur dans un rapport de dépendance et de réciprocité. Georges Escoffier, dans l’intimité de la maîtrise, jette un regard humain sur les soins apportés, à la place des parents, aux enfants de chœur dans cette maîtrise encadrée par les maîtres de musique et de grammaire. Ce corps de musique intervient aussi hors de l’édifice avec des gratifications supplémentaires. Des réseaux facilitent le recrutement d’organistes parfois salariés, pas seulement pour jouer des œuvres existantes, mais pour créer des musiques et apprendre la composition aux enfants.

Cet ouvrage pluridisciplinaire, malgré des sources d’archives incomplètes, traite la sociologie dans l’étude d’attitudes multiséculaires et des affrontements permanents qui prennent plus d’ampleur avec l’évolution de la société. Il explore l’économie dans la recherche détaillée des moyens de vivre de l’institution. Enfin la musicologie valorise les œuvres jouées et en partie conservées au Puy, les carrières des maîtres de musique et organistes , les instruments. Souhaitons que les chorales de la Haute-Loire aient à cœur de chanter ces œuvres ainsi que les noëls bilingues du XVIIe siècle de Natalis Cordat.

Christian de Seauve, Président des Cahiers de la Haute-Loire

Nous ne commercialisons pas cet ouvrage disponible aux Éditions Garnier

Publié le

Notes et croquis


Toujours disponible…

Claude Perron, Notes et croquis pour servir à la réhabilitation des quartiers anciens de la ville du Puy

Ouvrage de Claude Perron, architecte qui fut la cheville ouvrière du plan de sauvegarde du Puy-en-Velay. Plus de 220 croquis et plans avec coupe et échelle permettent à l’artisan de réaliser la restauration et aux amateurs d’art d’approfondir leur connaissance des villes anciennes : détails de maçonnerie, charpente, menuiserie, ferronnerie qui font le bâti de la vieille ville du Puy. 126 pages dont 60 planches de dessins de façades, portes, volets et petits bois, etc. Un véritable manuel pour l’artisan comme pour l’architecte ou le propriétaire de maison ancienne pour rénover dans le respect de l’histoire. Les références rigoureuses facilitent la découverte à l’amateur des 35 hectares de la vieille ville.
Commander…